Premier acte
Il y a des jours où je me prends pour le Président de la République, non parce que j’aime, comme lui, ce qui a trait à l’Anjou ou que mes affinités angevines influeraient sur mon comportement, mais simplement parce qu’en dépit de mes vœux – ou pour reprendre sa propre sémantique – de mes « engagements », la réalité faisant force de loi, m’impose parfois une autre voie que celle annoncée et espérée. Et aujourd’hui, cette aspiration à être ce que je ne suis pas est plutôt bienvenue, car aborder les mystères de notre improbable filiation avec un vrai héros napoléonien relève de l’aubaine, presque du miracle de la (Ste) Trinité, au moment où notre amoureux national, rentrant son ventre, avance l’air martial en se muant en guerrier implacable – et à bon droit face à la barbarie et au fanatisme. Parfois la divine coïncidence – providence – confine à de la connivence avec l’Au-delà !
Je m’explique ! Alors que dans mon billet du 31 décembre 2012, j’exprimais le secret espoir de « rattacher » à la famille de ma mère, un certain François René Denou (1769-1852), soldat angevin des armées de la République puis de celles de l’Empire, j’ai dû en rabattre de mes ambitions et, si j’ose dire, changer mon fusil d’épaule, malgré certains indices troublants. Non, « très probablement », François René n’est pas notre cousin. J’écris « très probablement » car cette assertion n’est pas entièrement prouvée, en dépit des recherches approfondies conduites, jusqu’aux frontières du raisonnable, par la généalogiste patentée de la famille, Marie-Thérèse G-T. Pour simplifier – et pour parler comme un pensionnaire de la rue Saint Guillaume – on pourrait dire que la « présomption d’imputabilité » s’est inversée !
Qu’à cela ne tienne, s’il n’est pas de notre sang, adoptons-le !
C’est cette histoire complexe – celle combinée de François René Denou et de notre fausse hypothèse de « bon sens » – que je souhaite raconter maintenant. Elle n’aboutit peut-être pas à l’épilogue espéré, mais elle a néanmoins le parfum d’une aventure généalogique qu’aucun des protagonistes en lice ne regrette d’avoir conduite. Accessoirement, comme toute recherche – y compris négative – elle a permis d’enrichir utilement certains aspects jusqu’alors inconnus de la « connaissance », en l’occurrence celle de ma famille maternelle sous la Révolution et au début du 19ième siècle. Il faut en outre ressasser qu’à l’heure actuelle, les conclusions définitives de cette curieuse histoire demeurent à écrire.
Le patronyme « Denou » et ses nombreuses variantes dont « Desnos » sont assez répandus en Anjou. Les registres d’état-civil et paroissiaux en fourmillent, signalant plusieurs berceaux « originels » dont la ville d’Angers au 19ième siècle et surtout Feneu, petit village situé à une quinzaine de kilomètres au nord, presque riverain de la Mayenne en aval de Grez-Neuville. Les « Denou » qui peuplent les archives au 18ième et 19ième siècle sont majoritairement des artisans, et, beaucoup plus rarement, des paysans vivant de leur terre.
Cette caractéristique remonterait d’ailleurs à la nuit des temps, si l’on en croit le couplet historique mis en ligne sur le site Internet de la commune de Feneu. Ainsi, peut-on lire, à propos de la conquête de la Gaule par les légions romaines que « La population du village fut surprise par l’arrivée des services du génie romain, qui voulaient tracer une voie romaine reliant Angers (Julio Magus) au Lion d’Angers. (Et que) ce travail amena sur ces lieux quelques commerçants, des forgerons, des bourreliers ».
Deuxième acte
Les « Denou » font irruption dans notre famille au travers d’une certaine « Virginie Denou » née le 28 juillet 1812, à Angers, qui a épousé en 1843 à Châtellerault, un des couteliers dont j’ai tenté ici de décrire la saga dans un billet du 30 octobre 2012 (La Rouanne Couronnée de François Huau, maitre-coutelier).
Cette « Virginie » est une de nos ascendantes directes au cinquième ou sixième degré. Précisément, c’est la grand-mère d’une mes arrière-grands mères maternelles, Augustine Durau (voir mon billet du 19 septembre 2011). Couturière de son état – ou prétendue telle – elle était la fille d’un boulanger de la rue Saumuroise à Angers, Louis Denou (1780-1840) angevin de naissance, qui lui-même était le fils d’un tonnelier, Sébastien Denou, né à Feneu en 1740 et mort le 3 ou 4 décembre 1793 à la porte de Fer à Angers lors du siège de la ville par l’armée vendéenne. Cette « Porte de fer » ou « d’enfer » souvent assimilée à la « porte Chapellière », était une des portes du mur d’enceinte de la ville sur la rive gauche de la Maine en contrebas de la Cathédrale. Dans l’axe de l’actuel pont de Verdun, elle ouvrait de l’autre côté de la rivière sur le quartier de la Doutre et de la Trinité, celui de Sébastien Denou et de sa famille.
Venant de la Flèche par la porte Lionnaise, l’armée vendéenne épuisée par sa désastreuse campagne bretonne, « La Virée de Galerne », comptait investir Angers pour s’y ravitailler, et franchir la Loire aux Ponts-de-Cé à quelques kilomètres de là, pour rejoindre ses bases des Mauges et du Haut Poitou, qu’elle avait quittées en octobre 1793 à Saint-Florent-le-Vieil. Mais la cité fortement armée offrit une résistance qui surprit les chefs vendéens et découragea leurs combattants paysans.
Donc, ce siège d’Angers qui fut fatal à notre ancêtre, s’est aussi soldé par un échec pour les assaillants vendéens qui renoncèrent finalement à prendre la ville tenue par les républicains. On ignore les circonstances exactes de la mort de Sébastien Denou. Pour autant, comme la plupart des artisans de la ville, on peut présumer qu’il était favorable aux idées de la Révolution et que par crainte des exactions de l’armée vendéenne lors de la traversée de son quartier de la Trinité, il se réfugia sur l’instigation des « patriotes » à l’intérieur des murs de la ville au niveau de la Porte de Fer.
Hélas, nombreux furent ceux qui périrent à cet endroit, pris entre les feux des deux armées. Lesquelles, hormis quelques escarmouches au sabre des cavaleries des deux camps, ne s’affrontèrent surtout qu’à coups d’artilleries. A noter pour l’anecdote que la cavalerie républicaine était commandée par un général, Jean Fortuné Bouin de Marigny, né à Châtellerault en 1766 et qui fut tué le 5 décembre 1793 à Pellouailles au nord d’Angers.
La marquise de La Rochejaquelein, qui suivait l’armée vendéenne depuis le début de l’insurrection au printemps 1793, avec les mères, épouses ou filles d’officiers rebelles, décrit dans ses mémoires le siège d’Angers et exprime ses regrets que la ville n’ait pas été prise, faute, selon elle, d’une détermination suffisante des soldats du bocage et des marais. La réalité est plus prosaïque : harassés et moralement atteints, les guerriers vendéens n’en avaient plus les moyens. Quoiqu’il en soit voici ce qu’écrivait la marquise : « Le 3 décembre, nous arrivons à Angers de bonne heure ; le combat venait de commencer, mais les Bleus se gardaient bien de sortir de la ville : s’ils avaient tenté, ils auraient été taillés en pièces ; au lieu de cela, ils restent barricadés, tirant de tous côtés. Ils nous tuent des hommes, sans que nous puissions les atteindre ; on s’efforce seulement de faire brèche aux murs avec les canons. On n’avait pu décider nos soldats à essayer un assaut. Chose incroyable, ces gens demandaient à grands cris depuis Granville, l’attaque d’Angers, pour rentrer dans leur pays ; ils avaient forcé les généraux à suivre cette route ; tout le chemin, ils ne parlaient que de prendre Angers, les murs fussent-ils de Fer ; maintenant ils ne voulaient plus attaquer, malgré les efforts des officiers » …
Malchanceux, notre ancêtre, Sébastien Denou, paroissien de la Trinité avait 53 ans lorsqu’il fut tué à la porte de la ville. Il était marié à une angevine de dix-huit ans sa cadette, Marie Laisné. Laquelle – et ce n’est pas indifférent pour la suite – avait pour mère, une certaine Louise née Dion ! Les lignées ascendantes de ces personnages clés ont d’ailleurs été explorées dans le détail jusqu’au 17ième siècle à Angers et dans sa région, notamment à Feneu. Et, l’histoire aurait pu s’arrêter là, aux marges de la grande histoire, illustrée brillamment par les trouvailles généalogiques de Marie-Thérèse G-T !
Mais il y a un autre épisode, prélude peut-être à un épilogue conclusif susceptible de donner une certaine cohérence historique, généalogique et familiale à l’ensemble !
Troisième acte
C’est dans cet autre volet de l’histoire des « Denou » d’Anjou – parallèle et indépendant du précédent – qu’entre en scène François-René Denou. A la différence de son homonyme, l’infortuné Sébastien, qui était né à Feneu, lui est né à Angers dans la paroisse Saint-Michel du Tertre le 9 février 1769. Cette paroisse, disparue sous la Révolution, dont l’église se situait à proximité de l’actuel Jardin des Plantes, se trouvait en limite nord-est d’Angers, limitrophe du faubourg Saint-Michel.
En principe, les deux personnages précités, bien que portant le même patronyme, ne semblent pas apparentés. Aussi, aucune démarche généalogique classique n’aurait dû a priori attirer notre attention sur François-René !
Et de fait, cette corrélation incertaine n’est que le fruit du hasard, dieu des fouineurs : en fait c’est en classant de vieilles photocopies datant de plus de trente ans, issues du Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire » publié dans les années 1870 par Célestin Port, historien et archiviste départemental, que je découvre une petite monographie dédiée à un certain François-René Denou (1769-1852).
Célestin Port s’y était assez naturellement intéressé, au titre des angevins célèbres, car François-René fils et petit-fils de maitre-couvreurs d’ardoises de la paroisse de Saint-Michel-du-Tertre était un personnage singulier, certainement intelligent et indiscutablement courageux. A son propos, on dirait aujourd’hui qu’il a bénéficié de « l’ascenseur social » de l’époque, à savoir l’armée. Ascenseur dont on dit aussi qu’il serait aujourd’hui aussi efficace pour les jeunes générations qu’un escalateur encrassé dans un supermarché désaffecté !
Engagé à vingt-deux ans dans l’armée révolutionnaire pour sauver la patrie en danger, il fit une brillante carrière militaire d’officier, au cours de laquelle il participa à la plupart des campagnes napoléoniennes. Chacun peut d’ailleurs consulter sa notice biographique dans le Dictionnaire historique disponible dans les archives numérisées du Maine-et-Loire ou dans celles de l’ordre de la Légion d’honneur, dont il était membre.
Et effectivement, le gaillard possède de sérieux états de service. Qu’on en juge :
Nommé sergent au premier bataillon des Volontaires de Maine-et-Loire, le 15 septembre 1791 alors qu’il n’a que vingt-deux ans, il est nommé sergent-major le 8 octobre 1792, puis sous-lieutenant le 15 février 1793 et enfin lieutenant le 10 février 1794 (22 pluviôse an II). Un peu plus de quinze jours plus tard, le 1er mars 1794 (11 ventôse an II), il est élevé au grade de capitaine en raison sans doute de ses actes de bravoure aux frontières. François-René est donc l’archétype des soldats de l’an II et de ses jeunes officiers « issus du rang » appelés très vite à encadrer les troupes levées en masse face au péril extérieur !
De 1792 à 1795, François-René est affecté à l’armée du Nord et assiste aux sièges de Maastricht, de Valenciennes (1793) et de Lyon ainsi qu’au bombardement de Verdun. De 1796 à 1801, il sert dans les armées d’Italie, des Alpes, d’Orient. A la bataille de Rivoli, les 14 et 15 janvier 1797, il est victime de sa première blessure : son épaule est « fracassée ». Remis, il embarque pour la campagne d’Egypte et est de nouveau blessé au siège de Saint-Jean d’Acre au printemps 1799 où il se retrouve avec la jambe droite brisée.
En 1802, il est muté à l’armée des côtes de l’Océan et est décoré de la Légion d’honneur le 14 juin 1804 (25 prairial an XII) : il est alors âgé de 33 ans. Presque aussi jeune qu’un médaillé d’or aux Jeux Olympiques de l’époque moderne ! O tempores, O mores !
Reparti courageusement en campagne, il est encore blessé à la bataille d’Iéna le 14 octobre 1806 et de nouveau à Wagram les 5 et 6 juillet 1809. Le 20 juillet 1811, il est nommé chef de bataillon au 7ième régiment d’infanterie légère. Gravement estropié à Smolensk le 17 août 1812, il est cette fois placé « hors service » tout en suivant la Grande Armée dans sa marche vers le cœur de la Russie. Et, c’est au cours de cette funeste campagne qu’il reçoit l’ultime consécration, lorsqu’on lui remet le 11 octobre 1812, la croix d’officier de la Légion d’honneur. L’événement se produit probablement à Moscou, où l’armée impériale était parvenue après trente-six jours de marche forcée. Une ville de Moscou, vide et incendiée, où l’armée impériale frigorifiée ne bivouaqua, faute de vivre que quelques jours. Après ce fut la sinistre « retraite de Russie », à laquelle François-René survécut miraculeusement, malgré ses blessures.
Le 5 juin 1813, le vieux soldat de 56 ans, revenu en France, perclus de cicatrices et peut-être conscient du crépuscule de l’Empire, prend sa retraite. Il se retire à Angers le 5 juin 1813, où il s’éteint le 9 avril 1852 à l’âge de 83 ans, entouré de ses proches dans son appartement de la rue Saint-Aubin …
Pendant presque quarante ans, il mènera donc une vie de notable provincial, vivant de ses glorieux souvenirs et touchant une pension militaire honorable. Bien que ne s’étant pas rallié à Napoléon pendant les cent jours, il n’apparaît pas, pour autant, avoir fait allégeance au roi et n’occupa donc aucune fonction officielle lors de la Restauration. En revanche, il fut certainement honoré par son entourage comme un héros de la grande épopée napoléonienne. Il ne lui a sans doute pas déplu de tirer sa révérence sous le second Empire!
Le 16 mars 1826, le vieux soldat, bientôt sexagénaire (56 ans), qui, auparavant, n’a guère eu le temps de fonder une famille, convole en justes noces avec Marie Lainé de 22 ans sa cadette. Marie est née en 1792 à Champtocé sur la rive droite de Loire en aval d’Angers. L’acte de mariage, qui en fait régularise un concubinage certainement notoire, précise que le « jeune » couple habite déjà ensemble rue Bourgeoise à Angers. L’acte indique en outre que les époux déclarent avoir eu une fille Françoise -Fraisine – hors mariage, le cinq août 1816. En fait, la dite Françoise, enregistrée à sa naissance par l’épouse d’un sergent de ville comme « enfant de la Patrie » née de « père et mère inconnus », n’est probablement pas leur fille biologique. Adoptée par le couple Denou-Lainé, elle épousera ultérieurement le propre neveu, serrurier, de François-René, Henri Denou.
Ce qui intrigue à la lecture de l’acte de mariage de 1826, ce sont les noms et les qualités des témoins : outre les deux frères cadets du marié, en l’occurrence Pierre Denou, couvreur et Henri, serrurier, deux autres témoins sont mentionnés: un beau-frère du marié, marchand de bois du quai Ligny, Pierre Dion, et son fils Auguste Dion. Ces trois patronymes Denou, Lainé et Dion sont aussi portés par des proches parents de notre ancêtre Sébastien , tué au siège d’Angers…
Epilogue (peut-être) provisoire
Cette étrange coïncidence conduit naturellement à postuler que Sébastien et François René appartiennent à la même famille, à tout le moins à des branches parallèles ! En première analyse, de telles convergences n’apparaissent pas liées au seul hasard. D’autant que – pour ajouter de la perplexité à ce « mystère de la Trinité » – un des fils de Sébastien exerce la profession de charpentier à Angers, là où les autres Denou sont plutôt couvreurs !
Pourtant, paradoxalement, il semble qu’il n’y ait aucune parenté attestée, entre ces deux-là, en tout cas, de manière simple…
Les recherches conduites par Marie-Thérèse G-T sur les Denou des deux branches (concurrentes) – dont il n’est guère possible ici de reproduire tous les rebondissements et les nombreux méandres – n’aboutissent pas à identifier une racine commune et évidente. Y compris d’un point vue géographique ! Pour l’un, le berceau originel serait à Feneu en banlieue nord, élargie, d’Angers, et pour l’autre, à Champigné, une dizaine de kilomètres plus au nord.
Selon que ces dix kilomètres seront ou non franchis dans les mois ou les années qui viennent – à la condition que des archives encore inexplorées nous en livrent l’itinéraire – François-René Denou sera donc ou non notre lointain cousin ou seulement notre compatriote « adopté ». Pour ma part, je n’ai pas de prise sur le destin de cet homme, comme d’ailleurs, sur celui des autres. C’est la raison pour laquelle je peux aisément m’imaginer – moi simple « deus ex machina » de l’écriture – revêtant la jaquette étriquée d’un président « normal » de la République, qui n’aurait d’autre pouvoir que de mettre l’accent sur l’accessoire, après avoir promis d’agir sur l’essentiel. Mais il y a des raisons d’espérer, car la fonction crée parfois l’organe. Et dans des circonstances carrément inhabituelles, le « normal » peut devenir « exceptionnel ». Alors, ça change tout, mais pas nécessairement maintenant.
De toute façon, c’est sans aucune importance pour notre François René !! Puisqu’on l’a adopté…
oui.. oh que oui ..Je suis d’accord adoptons tous ceux que MTG nous refusent dans notre généalogie parce que « pas de preuve »..!!!
C’est vrai: un héros napoléonien, on aurait tort de s’en priver! En plus, au printemps, lorsqu’on aura déneigé ma rue, j’arpenterai les brocantes pour trouver un portrait d’époque, qui ressemble à l’un d’entre nous et que je lui attribuerai.
Ecroulée de rire ! mais désolée les cousins « pas de preuve » est décidément mon leit-motiv actuel comme vous l’avez légèrement remarqué !!! Néanmoins adoptez qui vous voulez ! Pour moi, j’outrepasse parfois les hypothèses quand j’en arrive à des mariages non filiatifs du côté de la fin du 17ème siècle, me fiant à mon flair et à d’autres trouvailles, mais tout de même, pas trop… pas trop…les kilomètres d’actes notariés ne sont pas en ligne et les déplacements « dispendieux » !
Pour François René Denou, notre non-cousin, je tiens à signaler que ses états de service figurent sur la base Léonore (Légion d’honneur) et que mes recherches ont été conduites grâce aussi à tous les bénévoles qui jadis ont relevé patiemment les actes de l’Ancien Régime, spécialement ceux de l’AGENA (Anjou) dont je suis seulement une ancienne et fidèle adhérente. Il m’a d’ailleurs fait « voyager » en compagnie de sa « jeune » épouse hors de notre Angers natal, du côté de Laval, de La Flèche et j’ai apprécié la découverte des « enfants de la patrie ». Alors un grand merci aux Archives départementales et aux Cercles Généalogiques, aux historiens qui ont écrit jadis, sans lesquels le remarquable billet de Jean-Luc n’aurait vraisemblablement pu être rédigé. Merci aussi à Célestin-Port pour nous avoir fait découvrir ce héros napoléonien et angevin de surcroît… Grâce à cet « adopté », ayant repris mon bâton de pèlerin quant à nos Denou, nous comptons désormais un nombre sympathique de nouveaux aïeux !
Et un grand merci à MTG sans laquelle, évidemment, ce petit billet en forme de clin d’oeil n’aurait pas pu être rédigé.
Autre clin d’oeil… et là il y a des preuves découvertes grâce à notre Virginie Denou épouse Duraud de Châtellerault… Camille Pagé, historien de la coutellerie dudit lieu et nonobstant Maire très célèbre dans cette ville, cousine d’une façon certaine avec nous par une de ses arrière-grands-mères, Catherine Huau. Alors, celui-ci pas besoin de l’adopter et il doit être facile, sans faire les brocantes, de se procurer son portrait. Je suis d’ailleurs preneuse d’une éventuelle et vraie carte postale ! Ayant aperçu son portrait en ligne, il se peut qu’on lui ressemble malgré la dilution des gènes au fil du temps ! C’est un « cousinage généalogiquement pas assisté » !
Très bonne idée de chercher nos gènes dans les rides et les rictus de Camille. Attention! Ne pas confondre avec Camille Desmoulins, le seul porteur célèbre de ce prénom que je connaissais jusqu’à une période récente. Dès que l’un de nous aura mis la main sur le portrait de ce cousin ignoré mais réel, je me propose de rédiger une petite notice à son sujet, exclusivement réservée – ou presque – à tous ceux qui ne sont pas de Châtellerault. Pour ces derniers, je suppose que ce rappel n’est pas nécessaire car sa biographie doit être aussi connue que celle de Saint-Louis-Marie-Grignon de Montfort chez les élèves des frères mulotins dans les années cinquante!
Portrait de camille transmis à mtg.Il suffisait de demander ..
et par les hasards de la vie,j’ai appelé ma dernière fille Camille sans connaitre le lien avec ce cousin.
Que n’ai-je entendu dans le bourg où j’habitais alors car, dixit, le boulanger un » camille » était le surnom donné au simplet d’un village!
Drôle de coïncidence quand même.. je viens habiter par hasard à Châtellerault et par le même hasard prénomme ma fille camille;;
Je découvre ce dernier message. Je n’avais pas fait le rapprochement avec Camille de Françoise . J’ajoute qu’une autre de mes petites-nièces jamais vue d’ailleurs, fille de mon seul neveu porte le même prénom. Ces deux Camille « cousinent » donc aussi avec ce Camille Pagé. Portrait de celui-ci vient d’être transmis à J.Luc.
Quelle responsabilité, je dois donc maintenant ressusciter Camille Pagé! Très bientôt, je vais m’entraîner à marcher sur les eaux!