Dans ce nouveau casier de mon grenier virtuel, déjà pas mal encombré, j’ai pour projet d’y entasser tous les vieux papiers épars que j’ai commis à un moment ou à un autre de ma vie, avec le sentiment sur le moment, d’avoir rédigé un texte « qui compte »…. La plupart a été rédigée dans un but précis, certains sur commande, parfois à des instants clés de ma carrière professionnelle ou de mon existence privée. Quelques-uns ont fait l’objet de publications… Bref, il s’agit d’un bric-à-brac d’écrits divers exhumés du passé, souvent oubliés de moi-même, et que j’ai retrouvé au hasard de mes rangements crépusculaires… Je ne suis pas certain qu’ils conservent une certaine pertinence aujourd’hui, mais le courage me manque pour les détruire. D’autres s’en chargeront…
Parfois, ils rencontrent encore une certaine actualité. Rarement toutefois, et c’est la raison pour laquelle, ils ne sont pas assimilables à mes « angevinades ». Je les livre, en tout cas, bruts de fonderie, sans les retoucher… J’observe avec contentement que la plupart du temps, je suis toujours en accord avec le mec qui les écrivait, il y a quelques années! Ici ou là, les faits m’ont donné tort ou raison au-delà de mes espérances ou de mes craintes…
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- Mon discours au départ à la retraite de Michel Paulat et de Claude Belot – Juin 2003
- En revenant de Marcy-l’Etoile, le mercredi 13 mai 1986
- Sur le quai … en guise d’adieu! Août 2011
- Mon allocution au cocktail de départ en retraite de Jacques Repussard DG-IRSN – 3 mars 2016
- Fête pour le quatre vingtième anniversaire de Maurice Pasquier – 4 juin 2006
- Mon allocution du 5 avril 2012 à Fontenay-aux-Roses : remise de la médaille du mérite national à Sylvie Supervil
- Remise des insignes de l’ordre du Mérite National à Alain BIAU au Vésinet le 25 juin 2008
- Mon discours au départ en retraite du Professeur Jean-François Lacronique – 8 avril 2009
- Mon topo au départ à la retraite de Claude Corboud, une secrétaire IRSN, le 20 mars 2009
- Discours prononcé à Saint-Dié (Vosges) en février 2004
- Trente cinq ans d’énergie – Cadarache 12 juin 2007
- Un siècle d’exposition, quatre vingts ans de radioprotection – 2004-
- Obsèques d’Alain Biau – 21 mai 2021
Comme beaucoup d’Angevins, je suis le descendant d’un combattant de la guerre de Vendée. Mon Aïeul, Bourget comme moi, est l’auteur d’un acte héroïque durant cette guerre. En effet, on lui demanda de sauver 2 personnes faisant partie de la longue cohorte de prisonniers faits lors de la bataille (défaite) de Cholet. Ces deux personnes nobles venaient du Château de la Guérinière. Il les sauva. La Famille De La Guérinière fit ensuite une demande d’ennoblissement au roi Louis XVIII. Mon Aïeul, considérant n’avoir fait que son devoir et obéir aux ordres, la refusa.
Je souhaiterais retrouver des traces de ces faits historiques.
Est-ce possible et pouvez-vous m’y aider S.V.P ?
Jean-Marie Bourget
Merci pour ce commentaire. Bien entendu, si je peux vous aider, je le ferai volontiers, bien que j’ignore tout de l’anecdote dans laquelle votre aïeul eut un comportement héroïque. Il est possible qu’elle soit rapportée dans l’ouvrage « les guerres de Vendée » d’Emile Gabory qui est en général assez bien documenté…Malheureusement, je pense que ce livre n’est plus disponible en librairie et qu’on ne peut le consulter qu’en bibliothèque… Le fichier des demandes de pension des vétérans de la Vendée établi à la Restauration peut aussi être consulté en ligne sur le site des archives départementales du Maine-et-Loire: plus d’une dizaine de « Bourget » y sont mentionnés…
Bonsoir, j’avais totalement oublié notre échange et je vous prie de m’en excuser. Merci d’avoir bien voulu me répondre. Je poursuis mes recherches. D’autant que depuis que je ne suis plus en activité, je peux m’y consacré « pleinement ». J’ai, à ce propos, fait connaissance tout à fait fortuitement de M. Baudoin de Marnix époux d’une descendante des De La Guérinière (Ces derniers possèdent le Manoir de La Guérinière à La Chapelle St Florent) où je suis revenu passer le reste de mon âge. Je veux croire que ces derniers ont des archives de l’époque, le manoir n’ayant été détruit que partiellement… Toutefois, vous avez, comme moi, lu ce qu’on rapportait de Mme De La Guérinière. Peut-on décemment y croire? Par ailleurs, ayant travaillé une maîtrise d’histoire sur les événements de Vendée, j’avais, à l’époque, fait l’achat d’un nombre important de livres sur le sujet : De Crétineau- joly à E. Gabory etc… Je n’ai rien trouvé sur mon aïeul ou s’ approchant. Rien d’étonnant !!
Bien à vous.
J.M Bourget
Monsieur Pasquier, je trouve par hasard votre blog, très intéressant. Je suis à la recherche de renseignements sur Le Lion d’Angers en 1914-1918 et notamment comme dépôt du 28ème régiment de dragons de Sedan durant la 1ère guerre mondiale. Auriez-vous des pistes à m’indiquer ?
Cordialement,
H. Cazalis
Merci Monsieur pour votre commentaire mais malheureusement, s’agissant du 28ième régiment de dragons au Lion d’Angers, je ne possède pas d’élément. Avez-vous consulté les journaux des unités de la Grande Guerre, qui décrivent au jour le jour les mouvements des armées et des régiments et qui sont disponibles en totalité (ou presque) sur le site « Mémoire des hommes » du ministère de la Défense? Pierre Cochard dans son histoire du Lion n’y fait pas allusion, pas plus d’ailleurs que les anciens de ma famille lorsqu’ils étaient encore de ce monde. Votre recherche m’intéresse.
Monsieur,
Pour ce que j’en ai vu, les JMO du site Mémoire des Hommes traitent de l’avancée des régiments engagés dans la guerre, mais ne mentionnent pas, en tous les cas pour ce qui concerne le XXVIIIème régiment de dragons, l’activité de son dépôt d’Angers (ou du Lion d’Angers), pas plus d’ailleurs que celle de son dépôt de remonte (chevaux réquisitionnés). Je suis à Angers cette semaine, je tâcherai de me rendre aux Archives départementales pour creuser cette question, mais si vous connaissez des érudits locaux ou des associations historiques à même de me renseigner, cela m’aidera grandement.
Très cordialement,
Hubert Cazalis 06 81 19 09 40
Monsieur,
Je n’ai rien trouvé qui puisse satisfaire votre demande, concernant le 28ième régiment de dragons. Ce qui est certain, c’est qu’à la veille de la guerre de 14, quatre régiments étaient basés à Angers, dont le 25ième régiment de dragons au « quartier (caserne) d’Espagne qui s’appuy sur les dépots de remonte des quartiers d’Hautpoul et d’Harcourt (voir le très beau livre publié par les archives de Maine-et-Loire : l’Anjou dans la Grande Guerre)…Mais il n’est pas fait allusion au 28ième dragon, pas plus d’ailleurs – sauf erreur de ma part – que dans les blogs de Jacky Clemenceau du Petit Moulin dans les chapitres sur la guerre dans le Haut-Anjou ou dans les travaux de la généalogiste et érudite locale Odile Halbert qui a aussi consacré des pages au premier conflit mondial… On n’en trouve pas non plus aucune trace dans les œuvres à ma portée de l’historien du Lion d’Angers Pierre Cochard… Etes-vous qu’il ne s’agit pas en fait du 25ième dragon? Bien sincèrement
Paul Xavier PELISSIER est né à Salon comme mon arrière-grand-père, vers la même époque, et j’aimerais savoir comment accéder aux documents, provenant des archives militaires, autour de l’affaire FAUCHER/ALVAREZ. Il semblerait que certains soient en ligne sur Mémoire des hommes, d’autres peut-être pas.
Pour écrire mon papier en février 2017 sur les deux fusillées nantaises de mai 1918 – que j’avais titré » Lolotte et Colombine, Mata Hari des Pays-de-Loire – je m’étais effectivement fondé (pour l’essentiel) sur le dossier les concernant de la rubrique « Fusillés » du site du ministère de la défense « Mémoire des Hommes ». Il est en général très bien documenté et d’accès facile.J’ai également recherché certains écrits et témoignages mis en ligne sur Internet. Et m’en suis inspiré.