Dans cette rubrique, intitulée initialement « angevinades débridées » et désormais – seulement- « angevinades » mon projet est de donner mon point de vue sur quelques grands sujets ou questions actuelles et de portée générale. Sans ambages et sans retenue. Pourquoi « angevinades »? Tout simplement parce qu’étant angevin de naissance, je postule que mon raisonnement en est influencé!! Parmi les sujets abordés, ceux relatifs à ma conception de l’organisation de la société et à tout ce qui a trait à la recherche de l’intérêt général, aux mécanismes d’élaboration des règles communes et au maintien de l’ordre public. J’y aborderai également ma vision du progrès et la façon dont j’entrevois la prise en compte sociétale des évolutions scientifiques ou technologiques.
A cette occasion, je pense nécessaire de rappeler le rôle historiquement moteur de la prise de risque dans la marche du progrès…J’espère que ceux qui me feront l’honneur de me lire, ne prendront pas ombrage du fait qu’au sein d’un même blog, je fasse le pari de mélanger allègrement des histoires de famille et des billets d’humeur ou d’opinion sur des thèmes généraux… Et même de les traiter sans me priver du plaisir de la polémique et de la provocation. C’est vrai que c’est assez risqué d’évoquer ici des souvenirs personnels et de s’accorder, là, le droit de parler d’autre chose, parfois en persiflant… J’éviterai, sauf nécessité absolue, de trop personnaliser mes pamphets et me fixerai comme règle de respecter la grammaire et l’orthographe. C’est le pari le plus audacieux!
Ayant passé l’essentiel de ma carrière professsionnelle dans les milieux de la fonction publique ou proches d’elle, je suis un peu lassé du devoir de réserve. Surtout que chemin faisant, je me suis rendu compte qu’il était avant tout opposé à ceux qui se trouvent en bas de l’échelle…Et c’est vrai que je suis assez tenté de dénoncer les conflits manifestes d’intérêt dans lesquels se repaissent allègrement les grands corps de l’Etat… Et le plus habile, c’est qu’ils le font en proclamant hautement leur attachement à la cause publique et à l’intérêt général!
Je sais l’exercice délicat si l’on veut éviter la démagogie. En revanche, étant un prosélyte impénitent de la démocratie, les réactions de mes lecteurs seront les bienvenues… Suis-je trop lucide en disant que cette démocratie à laquelle je me réfère, n’existe plus guère que dans notre esprit, tant elle apparaît – par les formes qu’elle a prises aujourd’hui dans sa pratique quotidienne – éloignée de ce qu’elle devrait être, à savoir le gouvernement du peuple?
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Je viens de lire votre article sur Bernard Girard.
Bernard était un grand monsieur. Je l’ai connu par mes activités de peintre et d’amateur de musique contemporaine. J’aimais le rencontrer lors de mes passages à Paris. Nous parlions musique devant un plat de nouilles. C’était simple et sympathique. Il m’a permit de rencontrer Eliane Radigue.
Il avait des projets d’écriture, de conférences. Mais…
Je garderai toujours en moi ma visite à l’hôpital, quelques heures avant sa disparition. Il manque à tous ses amis.