Pour les retrouver sous les montagnes de roses qui déjà les étouffent, ce dessin « sur le vif » de la dessinatrice de presse, Louison! Pas de doute, c’est bien eux! Ils bandent encore…
11 janvier 2015 par 6bisruedemessine
Pour les retrouver sous les montagnes de roses qui déjà les étouffent, ce dessin « sur le vif » de la dessinatrice de presse, Louison! Pas de doute, c’est bien eux! Ils bandent encore…
Malheureusement, Satan…les habite encore !
Bien vu, comme disait l’autre: la muse m’habite!
Espérons qu’ils ont rencontré Dieu et que leur Dieu qui est a priori le même que le mien et celui des otages, leur a expliqué ce qu’est la Barbarie.
L’unité à Nantes, c’étaient 75.000 personnes hier sous des parapluies défilant sur le cours des 50 otages (des otages nantais eux aussi tués pour notre liberté par les nazis pendant la dernière guerre). Le curé de ma paroisse y était, il est responsable diocésain de l’immigration. Il a pu dialoguer avec un couple qui brandissait un autre panneau que celui qu’on connaît partout (même chez mes boulangers à côté de la caisse – et bravo). Le couple avait écrit « l’excès d’alcool saoule, l’excès de religion tue ». Or, la paroisse prend en charge un musulman dont je tairai l’origine du pays, pas encore régularisé. Le 24 décembre, à la cérémonie dans mon secteur, Cet homme s’était joint à la communauté.
Evitons « l’amalgame » comme on dit partout, Evitons la phobie de l’autre qui ne pense pas comme nous ou qui n’a pas la même couleur que nous. Comme Ouest France a fait paraître ce matin un superbe dessin sur toute la première page, je terminerai par :
« CHARLIBERTE »
Toutes les opinions sont respectables dès lors qu’elles n’attentent pas à la liberté des autres et qu’elles sont respectueuses des lois! La mienne, c’est que les religions – du moins celles fondées sur la révélation – sont à l’origine des plus grandes cruautés commises par les hommes depuis des millénaires. S’agissant du dessin de Louison, on aura compris qu’il s’agit d’un clin d’œil complice à nos copains dessinateurs assassinés, qui vivent toujours dans nos cœurs.