Prendre sa retraite, c’est renoncer au privilège de travailler. C’est mon cas depuis désormais quatre jours et j’en profite alors qu’il en est encore temps, pour ouvrir mon premier blog à cette date symbolique qui, il y a plus de deux siècles, a modifié tant de choses tout en préservant l’essentiel… dans un mouvement spontané, qui d’ailleurs ne l’était sûrement pas autant qu’on se l’imagine.
Un blog! Un de plus! Oui mais pourquoi faire, si ce n’est conforter l’égo de son auteur et pour quel lectorat internaute potentiel ? Et pourquoi l’avoir intitulé « 6 bis rue de Messine »? En fait, cette adresse qui se situait formellement à Angers dans les années soixante (du siècle dernier) n’existe plus aujourd’hui, bien que les lieux soient demeurés dans le même état apparent. Surtout c’est ici que s’est déroulée une grande partie de notre jeunesse, à mes soeurs et à moi-même, à proximité du stade Bessonneau devenu Jean Boin et au coeur du quartier de la Madeleine.
Depuis cette époque, la famille n’en est plus propriétaire, la numérotation de la rue a été modifiée et deux nouvelles générations sont apparues, qui, par la force des choses ont essaimé au quatre coins de France et même hors des frontières. Mon propos dans ce blog est donc modestement de reconstruire à leur intention la maison de famille dans laquelle si, rien n’avait changé, on se réunirait probablement encore entre frères et soeurs, cousins et cousines…
Mon but est de préserver ce patrimoine familial -sinon de le faire revivre – sans nostalgie excessive et sans l’imposer à quiconque. Internet offre cette possiblité et cette liberté. J’ai décidé d’en user en espérant que les anciens que j’évoquerai dans ces écrits, forcément parmi les plus emblématiques de la famille, éveilleront la curiosité et que leurs destinées susciteront quelque intérêt pour la génération montante… Peut-être même de la sympathie! Et qui sait, pour les périodes les plus dramatiques de notre histoire contemporaine, de l’empathie ?
Je souhaite une longue vie à ce blog que je vais suivre avec intérêt ! L’histoire ne fait que commencer…
Coucou, c’est Alexis. Je le lis, c’est super!
Merci Alexis pour ton appréciation et tes encouragements. Tu fais partie de ceux pour lesquels j’écris en priorité, à savoir la génération de mes petits-enfants et petit-neveux et nièces.